[Impressions] F1 2010.

Publié le par PressReplay.fr

Ne me demandez pas ce que j’aime tant que ça dans un jeu de voiture, je ne saurais pas vous répondre. Tourner en rond indéfiniment sur un circuit ? Tirer la bourre à des pilotes décérébrés vissés sur des rails ? Vibrer au son sympa mais entêtant des moteurs sur gonflés ? Non, sérieusement je ne sais pas. C’est un peu comme mon métier qui demande à faire beaucoup de route, ça me plaît mais je ne sais pas pourquoi. J’adore rouler. Voilà. Alors quand un nouveau jeu de voiture débarque sur le marché, et tant qu’il n’est pas estampillé d’un Underground, Carbon ou autre Most wanted, ma foi je craque. Et lorsque ce jeu est le dernier représentant de la lignée des titres de F1. Et si en plus il est le petit dernier des papas de Dirt, Grid et Fuel, alors là je dis banco, ou bingo, à vous de voir, en tout cas je prends les yeux fermés.

 

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Je suis comme ça, un peu (beaucoup) impulsif. Et si je ne regrette absolument pas mon achat, je suis surpris par ce titre pour plusieurs raisons. La première étant que mon agent connaît enfin mon prénom et qu’elle est capable de le dire à voix haute, et ça c’est de la balle ! La seconde est essentiellement due au mode carrière, ultra immersif et progressif où tout est paramétrable. Du choix des pneus aux suspensions, tous les outils sont à disposition pour flanquer leur raclée à Schumacher, Hamilton et autre Alonso. Et ce ne sera pas une mince affaire, car pour débuter dans la F1 il faut commencer au bas de l’échelle et ne pas faire la fine bouche sur la première écurie venue. Après à vous de faire vos preuves, et là tout est affaire de patience.

 

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Patience parce que vous avez déjà le choix dans le nombre de saisons que vous allez effectuer, sachant que le minimum est de 3 et qu’une saison se compose de tous les circuits de la saison 2010 (une vingtaine si je ne me trompe pas.), sachant que chaque circuit se divise en trois étapes : essais, qualifications, course ; et sachant que la course comprend au minimum 10 tours. Vous voilà prévenus ! Il faut en général presqu’une heure pour boucler un week-end de championnat, c’est pour dire si la durée de vie est énorme. Ajoutez à cela la progression de votre avatar dans le monde de la course, les demandes d’autres écuries, les améliorations techniques à glaner à la sueur de vos performances lors des essais, et la difficulté générale et vous serez comblés (ou pas).

 

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Techniquement le jeu se repose sur les bases du moteur EGO qui excelle déjà sur les Dirt et sur Grid. Evidemment les circuits ont moins de décors à afficher que dans les jeux précédents, mais les monoplaces sont hyper réalistes, et les conditions climatiques hallucinantes (il suffit de rouler sous la pluie pour comprendre que c’est beau, et que vous n’êtes pas un pro.). Et le jeu enfonce le clou sur l’impression de vitesse proche de l’hérésie lorsqu’arrivent sur vous à tombeaux ouverts les virages en épingles. Bien sûr nul jeu n’est exempt de défauts, et c’est encore une fois l’IA qui accuse les travers de la programmation, trop vissée sur son chemin, ne comprenant pas qu’il faille s’écarter lorsqu’arrive pour la deuxième fois mon bolide dans son rétro, ou bien n’hésitant pas à taper dans ma coque et à m’en faire porter le chapeau, ceci à causes de commissaires de courses un peu trop pointilleux.

 

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F1 2010 est comme le phœnix qui renaît de ses cendres et vous évoquera les souvenirs de vos premiers jeux de F1, gommant la plupart des défauts de ses prédécesseurs et marquant d’une façon indélébile l’empreinte de Codemasters qui revendique (à juste titre) la place de meilleur éditeur de jeux de courses tous genres confondus. La classe.

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A
<br /> <br /> Déjà 2 fois champion du monde, 3ème saison en cours chez Ferrari. Plus de 600G déjà. Bon, plus que 5 saisons et je pense que je vais pouvoir enchainer sur GT5.<br /> <br /> <br /> <br />
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